Raphelson « Fallen Idols » English version – May 2020
One day in 1990 Raphael Enard took his first steps towards the Swiss musical scene with three of his best friends under the name of « Magicrays » . Now almost 20 years later, with a guitar across his back, on his own and surrounded by a collection of vintage instruments, his new musical identity has been born « Raphelson ».
In 2006 he signed up with Two Gentlemen label for the issue of a mini EP « A New Heart ». The peculiarity of this first « opus » was that almost all instruments were played and recorded by Raphelson at his home studio, which he continues to do to this day. A year later in 2007, his first album « Hold this moment still » was released and he become known as THE Swiss Romand singer, giving new colors and dimensions to folk music and an unforgettable moment in the Summer of 2007, when he performed with Fauve (CH) and the Sinfonietta Chamber Orchestra at the Montreux Jazz Festival.
Five years later, his collection of instruments had grown and he with them, leading to the release of « Everything Was Story, Story Was Everything », his second album, confirming a rare sentiment, opening up his musical world to new dimensions, and new friends met along the way (John Parish, Erik Truffaz, Christine Ott, Sophie Hunger, Evelinn Trouble, Fauve and more). Expertise and sensitivity, together with a love of arts in general, namely by way of photography, are words which illustrate this record.
Raphelson perceives this new album « Fallen Idols » as a journey of a never-ending story. Today, at the dawn of the release of his third album, Raphelson has overcome many hurdles by simply being free of labelling constraints, enabling him to make his own decisions. The titles were recorded in his home studio, then sublimely produced by his long standing friend and accomplice, the Englishman John Parish, the artistic director and graphic designer friend Giorgio Pesce, his own photographic illustrations for each of the 10 titles and finally the three videos created in cooperation with the Agency Ramon + Pedro, have all contributed to the strong character of this new album « Fallen Idols », a story told both musically and visually.
A paradox ? It is that Raphelson is – reserved but curious about everything, perfectionist but adventurous, soft of nature but determined, mature but spontaneous. A real paradox that one (re)discovers in « The Kiss » or « The Call », titles as full of nostalgia as they are of hope, reminiscent of Lynch movies sound tracks. One finds him masterful in « The Girl » showing a new side of his talent , whilst with « The Boy » one feels him walking in a youthful shadow as in the film « Stand by Me ». « Fallen Idols » resembles a game of photographic light illustrating life by music. The subtlety of distant light to a vintage song “The Idol”, followed by an airiness feeling of “The Reminder”, the velvet touch of “The Dancer” and “The Heart” where the warmth of his voice emphasizes his declaration of love. This record comes from the heart, a word that resonates to the precious creative freedom Raphelson has achieved, which has even more meaning in these recent times.
Welcome to the journey of “Fallen Idols”, a fragile and precious sound, breaking the rules of folk music through ten “contemporary pictures”.
Raphelson « Fallen Idols » – Version française mai 2020
Un jour de 1990, Raphaël Enard fait ses premiers pas sur la scène musicale Suisse avec ses trois meilleurs amis, sous la formation Magicrays. Presque deux décennies plus tard, guitare au dos seul aux commandes et entouré d’instruments surannés, il donne naissance à son alter ego musical : Raphelson.
En 2006, il signe sur le label Two Gentlemen un mini EP « A New Heart ». Particularité de ce premier « opus », il est enregistré chez lui et joue tous les instruments (hormis une harpe), particularité qui perdurera jusqu’à aujourd’hui. Un an plus tard, il sort son premier album « Hold this moment still » et s’impose sans le vouloir comme LE Romand qui donne de nouvelles couleurs à la folk et le démontre lors d’un moment suspendu à l’été 2007 où il se produit avec Fauve(CH) et l’orchestre de chambre Sinfonietta au Montreux Jazz Festival.
Cinq ans passent, sa collection d’instruments a grandi, lui aussi, et un beau jour arrive « Everything Was Story, Story Was Everything ». Deuxième album qui, en plus de confirmer ce sentiment de rareté, ouvre son univers musical à de nouvelles dimensions et à ses amis rencontrés sur la route ( John Parish, Erik Truffaz, Christine Ott, Sophie Hunger, Evelinn Trouble, Fauve…). Orfèvrerie, délicatesse, introspection sont, dès ce moment, des mots qui collent à ce disque et à cet amoureux des arts en général, c’est que notre protagoniste touche aussi à l’image par le médium de la photographie.
Une histoire et un disque comme un voyage dans le lâcher-prise. C’est ce que Raphelson propose avec ce nouvel album « Fallen Idols ».
Aujourd’hui, à l’aube de la sortie de son troisième album, Raphelson qui était déjà affranchi des schémas, a cassé les quelques briques du mur qui restait autour de lui. Pas par oppression, mais par simple liberté. Une liberté totale puisque maintenant, indépendamment de toute structure labellisée, il a géré les choses de manière intuitive. Des titres enregistrés dans son home studio, sublimés ensuite par la patte de son complice de longue date, l’anglais John Parish, la direction artistique confié à son ami graphiste Giorgio Pesce, ses propres photographies illustrant chacun des dix titres et trois clips imaginés avec l’agence Ramon + Pedro : « Fallen Idols » est un objet total, un concept, une histoire racontée tant musicale que visuelle.
Un paradoxe ? C’est ce que Raphelson est : réservé mais curieux de tout, perfectionniste mais aventureux, doux mais décidé, mûr mais spontané. Un merveilleux paradoxe que l’on (re)découvre dans « The Kiss » ou « The Call », titres autant emplis de nostalgie que d’espoir tels une bande-son Lynchienne. On le trouve conquérant dans « The Girl », une nouvelle facette de lui, alors que pour « The Boy » on sent planer les ombres et questions d’une adolescence à l’image du film « Stand by Me ». C’est ça « Fallen Idols » comme un jeu de lumière photographique illustrant la vie en musique. Les nuances d’un clair-obscur menant à une ballade vintage, « The Idol », à une sortie aérienne « The Reminder » en passant par le velours de « The Dancer » et la déclaration d’amour « The Heart » où de sa voix il réchauffe les cœurs. Parce que ce disque vient du cœur, en anglais dans le texte. Un mot qui résonne encore plus en lui, alors que ces derniers temps, la liberté qu’il s’était offerte pour la création semble encore plus précieuse.
Bienvenue dans le voyage « Fallen Idols », un hymne aux sonorités d’une folk qui envoie balader ses codes au travers de 10 cartes postales délicieusement mélodieuses.